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Nos Auteurs

Raymond Radiguet

Raymond Radiguet

Raymond Radiguet (1903-1923) n'a écrit que deux romans qui firent de lui l'un des écrivains les plus remarqués de sa génération. En 1923, il a à peine vingt ans lorsqu'il publie Le Diable au corps, le récit d'une passion amoureuse entre un adolescent et une jeune femme dont l'époux est au front... L'année même où paraît ce roman au parfum de scandale, il compose Le Bal du comte d'Orgel, a priori de facture plus classique, qui sera édité peu de temps après sa mort. L'auteur y met l'accent sur la psychologie des personnages, avec pour toile de fond le Paris des Années folles.

Maurice Barrès

Maurice Barrès

Né à Charmes (Vosges), le 17 août 1862.
Maître à penser de toute une génération, Maurice Barrès le fut tout autant par son œuvre littéraire que par son style de vie. Dans les années 1880, il fréquenta à Paris le cénacle de Leconte de Lisle et les milieux symbolistes. Parallèlement à sa carrière d’écrivain qui lui assura un succès précoce — il n’a que vingt-six ans quand paraît le premier tome de sa trilogie Le culte du moi — il se lança dans la politique. Boulangiste par anticonformisme et par rébellion contre l’ordre établi, il fut élu député de Nancy en 1889. L’Affaire Dreyfus qu’il vécut comme une menace de désintégration de la communauté nationale l’incita d’emblée à se placer dans le camp des antidreyfusards dont il devint l’un des chefs de file. Dès lors, sa pensée s’orienta vers un nationalisme traditionaliste, plus lyrique et moins théorique que celui de Maurras, mais fondé sur le culte de la terre et des morts.
Mort le 4 décembre 1923.
(extrait du site de l'Académie française)

Mariama Bâ

Mariama Bâ

Après des études à l'Ecole normale de Rufisque, au Sénégal, Mariama Bâ (1929-1981) devient enseignante. Elle y a mené de nombreux combats en faveur de l'émancipation féminine. Elle est l'auteur d'"Une si longue lettre", un roman épistolaire paru en 1979 et traduit dans 27 langues. Ce roman lui vaudra d'être la première lauréate du Prix Noma, en 1980, qui lui sera décerné un an avant sa mort.

Fabien Bouglé

Fabien Bouglé

Fabien Bouglé est expert en politique énergétique. Il est l'auteur, aux éditions du Rocher, de deux livres qui ont un important retentissement Eoliennes - La face noire de la transition écologique réédité en 2022 et Nucléaire, les vérités cachées. Il dénonce depuis 13 ans le désastre écologique et financier des éoliennes intermittentes. Entre 2011 et 2016, il est en lien avec le service central de prévention de la corruption du ministère de la Justice français qui dévoile le scandale de la corruption dans l'industrie éolienne. Il contribue à rendre public en 2018, le prix exorbitant de rachat de l'électricité des éoliennes en mer. A la suite de ces révélations, ce tarif a été renégocié à la baisse par le gouvernement français. Auteur de nombreuses études et tribunes sur l’énergie, il a été auditionné par la commission d'enquête parlementaire sur les énergies renouvelables de l'Assemblée nationale organisée en 2019 et conseille sur le sujet de nombreuses personnalités politiques. Chef d'entreprise dans le secteur financier et culturel, Fabien Bouglé est également élu municipal.

Odile Picard-Paix

Odile Picard-Paix

Médecin généraliste et oligothérapeute, Odile Picard-Paix a été membre de la Société médicale d’études des Oligo-éléments de 1977 à 2003, ainsi que chargée de cours à la faculté de Médecine de Bobigny en oligothérapie.

Ernest Hello

Ernest Hello

Ernest Hello (1828-1885) fut écrivain, critique littéraire et apologiste, mais aussi traducteur. Ses études de droit et de théologie le conduisent à Rennes puis à Paris, où il entendra les sermons du père Lacordaire qui le mèneront à abandonner la profession d'avocat pour se consacrer à l'écriture. Fervent disciple de Joseph de Maistre, c'est aussi un admirateur de Pascal et d'Alfred de Musset.

Anthony Trollope

Anthony Trollope

Anthony Trollope (1815 - 1882) est l'un des romanciers britanniques les plus célèbres, les plus respectés et les plus prolifiques de l'époque victorienne.

Christophe Berliocchi

Christophe Berliocchi

Journaliste à Sud-Ouest, Christophe Berliocchi était l'un des créateurs et rédacteurs du blog Maestro-Capello, abécédaire de référence sur le grand banditisme.

Pierre Loti

Pierre Loti

Julien Viaud, alias Pierre Loti, officier de marine et célèbre écrivain fut élu à l'Académie française en 1891. Ses voyages et son journal intime ont nourri la plupart de ses oeuvres.

Sören Kierkegaard

Sören Kierkegaard

Søren Kierkegaard (1813-1855) est un écrivain, théologien et philosophe danois. Sa philosophie, qui repose sur le concept d'expérience vécue, influencera la pensée existentialiste.

Mathieu Bock-Côté

Mathieu Bock-Côté

Mathieu Bock-Côté est sociologue (PhD), chargé de cours à HEC Montréal et chroniqueur au Journal de Montréal et au Figaro. Il participe activement à la vie intellectuelle des deux côtés de l’Atlantique, à la fois dans la presse écrite et dans les grands médias audiovisuels. Auteur de nombreux ouvrages, ses travaux portent sur le régime diversitaire, le multiculturalisme, le populisme, le nationalisme québécois, l’histoire du progressisme et du conservatisme, et les mutations de la démocratie.

Patrice Jean

Patrice Jean

Après des études philosophie, Patrice Jean est devenu enseignant. Il a publié une dizaine de romans dont L'homme surnuméraire (Rue Fromentin, 2017) et Le Parti d'Edgar Winger (Gallimard, 2022) pour lequel il a reçu le prix des Hussards.

Karin Hann

Karin Hann

Doctorante en Lettres à la Sorbonne, Karin Hann oriente sa recherche sur Marcel Pagnol tout en poursuivant des cours en histoire de l'art et en psychologie. En 1994, elle devient l’assistante de Patrick Poivre d’Arvor sur TF1 et LCI pour ses émissions  littéraires Ex Libris, puis Place aux livres et Vol de Nuit durant quatorze ans. 
Passionnée d’histoire, elle est membre du jury du Grand Prix du Roman Historique organisé par Floryse Grimaud chaque printemps au musée Carnavalet, aux côtés de Jacques Chancel, Stéphane Bern, Philippe  Vallet,  Daniel Picouly, Gilbert Sinoué, Pascal Ory, Jacques de Saint-Victor, Jean-Marc Léri… 
Elle est aussi membre du jury du Prix Marcel Pagnol qui récompense un livre dont le thème est le souvenir d'enfance ou l'imaginaire de l'enfance. 
Elle fait partie de l’association des « Amis de Vaux-le-Vicomte ». Après Althéa ou la colère d'un roi (éditions Robert Laffont, 2010) qui a obtenu le Prix spécial du jury au salon d'Ile-de-France à Mennecy, elle a publié en 2012 aux éditions du Rocher "Les Lys pourpres".

Gérald Kierzek

Gérald Kierzek

Le Dr Gérald Kierzek est médecin urgentiste à Paris, directeur médical de Doctissimo, Groupe TF1/LCI et chroniqueur médical. Il a publié 101 conseils pour ne pas atterrir aux urgences (Robert Laffont), Ayez les bons réflexes (Fayard) et Coronavirus, comment se protéger ? (Archipoche).

Benjamin Lubszynski

Benjamin Lubszynski

Diplômé de l'EDHEC Business School et d'écoles de thérapies brèves (New York Training Institute for Hypnosis, IFPNL…), Benjamin Lubszynski est thérapeute et coach et dirige un cabinet de psychothérapie à Paris. Sa chaîne Youtube est consacrée à la psychologie et au bien-être. Elle compte 340 000 abonnés et propose des explications concrètes et des séances d’hypnose et de méditation consacrées notamment au sommeil et au stress qui sont vues plus d’1M de fois par mois. Benjamin Lubszynski a participé à de nombreuses émissions de télévision et de radio et a fait l’objet d’articles dans la presse française et suisse (Nouvel Obs / Rue 89 et La Liberté). Il travaille depuis deux ans avec Le Figaro, en créant des contenus vidéos et un podcast « Inspirations », dans lequel il reçoit des personnalités inspirantes. Il est l’auteur du livre Bien dormir, ça s’apprend! paru aux Éditions du Rocher et qui vient de sortir en poche.

Dominique Lormier

Dominique Lormier

Dominique Lormier, historien et écrivain, est l'auteur d'une centaine d'ouvrages (documents historiques, biographies, littérature, spiritualité). Lieutenant-colonel de réserve, il est également membre de l'Institut Jean Moulin, prix de la Légion d'honneur et Chevalier de la Légion d'honneur.

Bernard Pascuito

Bernard Pascuito

Bernard Pascuito est l'auteur de biographies à succès de Gainsbourg, Coluche, Montand (Sand), Annie Girardot (Flammarion). Il vient de signer les textes d'un livre photos sur Johnny Hallyday (Gründ) et a publié en 2017, avec Olivier Biscaye, un essai très remarqué, Les Politiques aussi ont une mère (Albin Michel).

Osamu Dazai

Osamu Dazai

Osamu Dazai, né le 19 juin 1909 et mort le 13 juin 1948, est l'un des écrivains japonais les plus célèbres du XXe siècle. Il est surtout connu pour son style ironique et pessimiste, ainsi que pour une obsession pour le suicide et son sens aigu de la fantaisie. Ses principales traduction en France sont Cent vues du mont Fuji (2003), Pays natal (2006), Soleil couchant (1987), La déchéance d'un homme (1990), Mes dernières années (1997), La Femme de Villon (2005).

Joëlle Chevé

Joëlle Chevé

Joëlle Chevé est historienne, diplômée de l'Université de Paris IV Sorbonne, journaliste pour la revue Historia et chroniqueuse d'ouvrages historiques. Spécialiste de la société d'Ancien Régime et de l'histoire des femmes, elle a consacré une biographie à Marie-Thérèse d'Autriche, l'épouse de Louis XIV, chez Pygmalion/Flammarion (rééditée en 2015) et publié Les Grandes Courtisanes chez First (2012).

France Guillain

France Guillain

France Guillain, grande navigatrice, skipper et reporter, est l’auteur de nombreux ouvrages, best-sellers et long-sellers, parmi lesquels Le Bonheur sur la mer (Robert Laffont, prix Drakkar), Des hommes et leur mer (7 Vents, médaille ACORAM), Maima (Plon). Après 22 années d’explorations des modes alimentaires autour du monde, elle a conclu à l’existence d’une alimentation universelle, la plus bénéfique et économique pour l’homme et la femme ! (La Méthode France Guillain, Le Rocher). Outre toutes les publications, des centaines d’émissions de radio, de télé, accumulées au fil des ans lui permettent de nous faire partager ses expériences et découvertes au fil du temps. Le site de France Guillain : www.bainsderivatifs.fr

Olivier Maulin

Olivier Maulin

Olivier Maulin, né en 1969, est un écrivain, journaliste et critique littéraire français. Il a publié de nombreux romans salués par la critique ( "Les lumières du ciel", "La fête est finie"...). Il a reçu le prix Étonnants voyageurs pour "En attendant le Roi du monde".

Dominique Verdeilhan

Dominique Verdeilhan

Dominique Verdeilhan est journaliste, chroniqueur judiciaire. Il a couvert les grandes affaires judiciaires pendant plus de trente-trois ans pour France 2 et Franceinfo. Il présente désormais l’émission « Justice en France » sur France 3.

Sylvie Germain

Sylvie Germain

Docteur en philosophie, Prix Femina en 1989, Prix des Libraires religieux 1997, Sylvie Germain est l'auteur de plus d'une trentaine d'ouvrages, parmi lesquels Le Livre des nuits, Les Échos du silence et À la table des hommes.

François Cérésa

François Cérésa

François Cérésa est journaliste et écrivain.
Il a signé une vingtaine d’ouvrages, dont La Vénus aux fleurs (prix Paul-Léautaud), La femme aux cheveux rouges (prix Jean-Freustié) et Les amis de Céleste (prix Joseph Delteil). Il a reçu le prix Cabourg et le prix de la Littérature policière.

Serge Bilé

Serge Bilé

Serge Bilé est un journaliste franco-ivoirien, né le 26 juin 1960. Il a publié deux ouvrages au Serpent à Plumes, La Légende du sexe surdimensionné des Noirs et Noirs dans les camps nazis.

Maria Montessori

Maria Montessori

Maria Montessori (1870-1952) naît dans une petite ville provinciale des Marches, en Italie. Dès le début du vingtième siècle elle est docteur en médecine, licenciée en philosophie, psychologie et biologie. Elle apporte au mouvement féministe une contribution active. Ses contacts avec les enfants issus de milieux très différents lui permettent de mener une étude approfondie et de créer ainsi une pédagogie nouvelle.

Hélène Kosséian

Hélène Kosséian

Hélène Kosséian est journaliste et écrivain. Elle a collaboré, entre autres, au magazine de l’Assistance Publique des Hôpitaux de Paris, à France-Arménie, puis aux Nouvelles d’Arménie Magazine. Coauteur du documentaire Arménie, La Renaissance réalisé par Robert Kéchichian, elle publie aujourd’hui son premier livre aux côtés d’Arsène Tchakarian.

Jean Pouget

Jean Pouget

Jean Pouget (1920-2007) sort de Saint-Cyr pendant l’Occupation. Il rejoint le maquis en 1944. Aide de camp du général Navarre, il est parachuté à Dien-Bien-Phu à la veille de la capitulation de 1954 et fait prisonnier. Il quitte l’armée en 1960 et devient grand reporter au Figaro.

Fanny Brucker

Fanny Brucker

Fanny Brucker vit en Charente-Maritime. Elle est l'auteure de plusieurs romans parus chez JC Lattès : J'aimerais tant te retrouver (2009), Ils diront d'elle (2011) et Garonne (2012).

Charbel Maalouf

Charbel Maalouf

Le père Charbel Malouf est Docteur en théologie et en anthropologie religieuse, responsable de la patristique à l’Institut catholique de Paris et directeur de la recherche à l’Institut chrétien d’Orient.

François-Xavier Pietri

François-Xavier Pietri

Journaliste économique, François-Xavier Pietri a notamment dirigé la rédaction de La Tribune et le service économie de TF1. Il a longtemps animé « Le club de l’économie » sur LCI.

Olivier Postel-Vinay

Olivier Postel-Vinay

Olivier Postel-Vinay a été longtemps rédacteur en chef du magazine scientifique La Recherche ; il est le fondateur et directeur de Books, et par ailleurs membre du comité scientifique du magazine L'Histoire. Il a publié La Comédie du climat – comment se fâcher en famille sur le réchauffement climatique (JC Lattès, 2015).

Marie-Josée Thibert

Marie-Josée Thibert

Marie-Josée Thibert est conseillère en communication pour le réseau de la santé et des services sociaux montréalais et fondatrice de l'organisme à but non lucratif Endométriose Québec.

Aïssatou Sidibé

Aïssatou Sidibé

Aïssatou Sidibé est infirmière clinicienne à l'Unité mère enfant du Centre hospitalier de l'Université de Montréal et créatrice du blog Fibromelle, puis de l'organisme de bienfaisance Vivre 100 Fibromes.

Gallagher Fenwick

Gallagher Fenwick

Diplômé de l’université de Berkeley, Gallagher Fenwick est grand reporter. Ancien directeur de la rédaction anglophone de France 24, il a couvert de nombreux conflits, et fut notamment correspondant à Washington DC, de juin 2015 à décembre 2017, et à Jérusalem de 2010 à 2015.

Dorothée Olliéric

Dorothée Olliéric

Journaliste et grand reporter à France TV, Dorothée Olliéric a couvert tous les conflits, depuis plus de vingt ans, en Bosnie, République centrafricaine, Mali, Afghanistan et aujourd'hui en Ukraine. Son credo : raconter la guerre, à hauteur « d'hommes et de femmes », au grand public.

Halimata Fofana

Halimata Fofana

Halimata Fofana, née en France de parents sénégalais, a été journaliste, attachée de presse, éducatrice à la protection judiciaire de la jeunesse. Elle a également occupé un poste de chargée des affaires culturelles au Canada, avant de rentrer en France pour enseigner les lettres et mener des conférences sur les mutilations sexuelles faites aux femmes. Aujourd’hui, elle se consacre à l’écriture et à la réalisation.

Anne-Lise Ducanda

Anne-Lise Ducanda

Le Dr Anne-Lise Ducanda est médecin de PMI (Protection maternelle et infantile) et propose des consultations écrans en Gironde. Elle lance l'alerte depuis six ans sur les dangers des écrans pour les enfants et est membre du CoSE, de l'EPEPE et de SCREENPEACE.

Françoise Henry

Françoise Henry

Écrivain et comédienne, Françoise Henry a publié dix romans (Calmann-Levy, Pauvert, Grasset et Gallimard), dont Journée d’anniversaire (prix Cino del Duca, prix Comtois), Le Rêve de Martin (finaliste au Fémina, prix M. Audoux), Juste avant l’hiver (prix Ch. Exbrayat, prix Fondation Ch. Oulmont, prix d’Ambronay), La Lampe, Plusieurs mois d’avril (Blanche/Gallimard) et Loin du soleil. En 2019 elle a publié son premier recueil de nouvelles : Jamais le droit de crier aux éditions The Menthol House. Elle joue et écrit des pièces pour France-Culture et pour France-Inter. Elle intervient également dans les collèges, et anime des ateliers d’écriture en primaires, collèges et lycées. Elle est membre du C.A. de la Société des Gens de Lettres. En 2019, elle a été lauréate d'une résidence d’écriture à la Villa Marguerite Yourcenar.

Bruno Solo

Bruno Solo

Bruno Solo est comédien, auteur, réalisateur et producteur.

Yves Cusset

Yves Cusset

Yves Cusset, ancien élève de l'École normale supérieure, est à la fois comédien et philosophe. Il a écrit de nombreux spectacles et ouvrages d'humour philosophique, en même temps que des essais de philosophie politique, en particulier autour de la question de l'accueil.

Jacques Pradel

Jacques Pradel

Jacques Pradel, homme de radio et de télévision, observateur passionné et unanimement reconnu du monde policier et judiciaire. Présentateur vedette de RTL, il a animé pendant dix ans le magazine quotidien L'heure du crime. Il raconte chaque samedi en prime time sur TFX-TF1 les grands faits divers de l'émission Chroniques Criminelles.

Gilles Martin-Chauffier

Gilles Martin-Chauffier

Gilles Martin-Chauffier est romancier, journaliste et rédacteur en chef de Paris-Match. Il a obtenu le prix Interallié pour Les Corrompus en 1998 et le prix Renaudot de l’essai avec Le Roman de Constantinople en 2005.

Philippe Crocq

Philippe Crocq

Philippe Crocq a été journaliste. Il est l'auteur de nombreuses biographies de chanteurs et d'acteurs tels que Joe Dassin, Bourvil ou encore Robbie Williams.

Arsène Tchakarian

Arsène Tchakarian

Arsène Tchakarian est un résistant français membre des FTP-MOI né en 1916 en Turquie d'une famille arménienne qui fuira le pays pour la Bulgarie, puis la France en 1930.
Suite à sa participation aux manifestations du Front populaire, il adhère à la CGT, où il rencontre Missak Manouchian. Engagé dans l'armée française, il est démobilisé en 1940 et entre dans la Résistance. Il participe à des distributions de tracts, actions militaires ou de sabotage. Après l'arrestation de Missak Manouchian, il rejoint le maquis du Loiret et participe à la libération de Montargis. À partir de 1950, il devient historien, membre de la Commission des Fusillés du Mont-Valérien et chargé de recherches auprès du ministère de la Défense.

André Besson

André Besson

André Besson est né et réside à Dole dans le Jura. Mais Dole est aussi la ville natale de Louis Pasteur.
André Besson, écrivain plusieurs fois récompensé (Prix Emile Zola pour Le village englouti, Prix Louis-Pergaud pour La louve du Val d'amour, Grand Prix du roman policier pour Les Randonneurs), historien, est l’auteur de nombreux ouvrages traduits en plusieurs langues, adaptés au cinéma et à la télévision.

Christophe Paviot

Christophe Paviot

Christophe Paviot est né en 1967. Il est l'auteur de plusieurs romans, dont Blonde abrasive, Devenir mort, sorti en 2007 chez Hachette Littératures, Mélancolie de la masse critique ou encore Aujourd'hui pour toujours.

Ken Bugul

Ken Bugul

Ken Bugul est née au Sénégal. Elle vit aujourd'hui à Porto-Novo, au Bénin. Elle a publié quatre romans : Le Baobab fou (NEAS), Cendres et Braises (L'Harmattan), Riwan ou le Chemin de sable (Présence africaine) et La Folie et la mort (Présence africaine).

Jiddu Krishnamurti

Jiddu Krishnamurti

Auteur de plus de soixante ouvrages, Jiddu Krishnamurti est considéré comme l'un des penseurs indiens les plus renommés.

Raphaël Confiant

Raphaël Confiant

Raphaël Confiant, né le 25 janvier 1951 au Lorrain (Martinique), est un écrivain français. Il a écrit une cinquantaine d'ouvrages en français et en créole, et reçu plusieurs distinctions de taille, dont le prix Novembre en 1991 et le prix RFO en 1997. Mamzelle Libellule et La Lessive du diable sont parus au Serpent à Plumes

Dominique Fabre

Dominique Fabre

Dominique Fabre est né en 1960 à Paris. Il a exercé divers métiers, en France et aux Etats-Unis. Depuis 1993, il enseigne l'anglais dans la banlieue parisienne.

Oscar Vladislas de Lubicz Milosz

Oscar Vladislas de Lubicz Milosz

Biographie de Janine Kohker, parue dans les cahiers Lituaniens N°6 (2005) :\r
Milosz naît le 28 mai 1877, à Czéréïa, domaine familial situé dans le « gouvernement de Mohyleff, district de Senno », en Biélorussie depuis 1772. Ce territoire appartenait autrefois au Grand-Duché de Lituanie. Milosz est donc russe à sa naissance.\r
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Il passe son enfance dans le magnifique domaine des ancêtres, transfiguré plus tard par la magie de sa poésie : un manoir du 18e siècle, perdu « au fond du vieux pays lituanien », un jardin « de solitude et d’eau », une serre « incrustée d’arc-en-ciel ». Au centre de cette géographie poétique, « la chambre bleue » de l’enfant qui, de son « lit qui sent les fleurs », écoute « le sourd murmure nocturne de l’allée ». Mais tout cela, c’était il y a très, très longtemps, « dans un passé malade de charme ».\r
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En 1919, Milosz, devenu représentant de son pays, évoque avec le même lyrisme le pays de l’enfance : « Venez, je vous conduirai en esprit vers une contrée étrange, vaporeuse, voilée, murmurante… C’est Liétuva, la Lituanie, la terre de Gedymin et de Jagellon ». Conférence ou poème ? Les diplomates de l’Entre-deux-guerres avaient vite noté ces rapports de la Délégation lituanienne, rédigés dans un français remarquable !\r
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Mais quelle fut la langue maternelle de Milosz ? Le polonais parlé par les parents et par le précepteur ? Le russe, langue du pays ? Le français enseigné par la gouvernante alsacienne, Marie Wild ? Le yiddish, probablement parlé mais non transmis par la mère juive, Marie Rosenthal ? Le lituanien ? Certainement pas, car langue du peuple, il est suspect aux yeux des autorités russes. Milosz hérite de cette pluralité des langues et des patries, de cette identité tremblée. Dans un premier temps, le père va choisir pour lui et l’enfant arrive à 12 ans, à Paris, au lycée Janson-de-Sailly où il fera toutes ses études secondaires.\r
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Le thème de l’enfance domine l’œuvre de Milosz, or un silence étonnant plane sur les adultes, en particulier sur les parents, rarement évoqués. Qui sont-ils ? Écoutons Milosz présenter sa famille à Jonas Grinius, premier Lituanien à écrire une thèse sur son œuvre, en 1930 : « C’est mon arrière-grand-père Joseph Lubicz-Bozawola Milosz, né à Labunova-Serbinaï, Président du tribunal de Mohyleff et porte-glaive de Kovno qui est le fondateur de la branche blanc-russienne de la famille… Mon grand-père Arthur Milosz… officier à dix-neuf ans dans un régiment de Uhlans de l’armée polono-lituanienne, a fait toute la campagne de 1831 contre la Russie… Il a épousé une cantatrice italienne d’une grande beauté… Natalia Tassistro, fille d’un chef d’orchestre de la Scala de Milan… Mon père Vladislas Milosz a hérité de ses parents le goût des arts et de l’aventure… Officier des Uhlans russes de la Garde, il a renoncé de bonne heure à la carrière pour s’adonner passionnément à l’étude de la chimie, de la mécanique et de l’aéronautique… Il s’est épris vers l’âge de quarante ans d’une jeune fille juive très belle mais pauvre ». Milosz ajoute que son père, violent et malade, venait se faire soigner à Paris par le docteur Charcot.\r
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« Ma jeunesse tourmentée »\r
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Au lycée Janson-de-Sailly, à Paris, l’élève Milosz, ne supportant pas l’internat, fut confié à Édouard Petit, professeur puis inspecteur. Plus tard, Milosz avoua sa reconnaissance à cet homme qui exerça « une influence très salutaire » sur son caractère et son esprit. Son appartement était un lieu d’ouverture et de tolérance où se rencontraient tous les laïques fervents de ces années 1890. Milosz s’inscrivit d’ailleurs aux cours d’Eugène Ledrain qui enseignait l’épigraphie orientale et fréquentait l’appartement d’E. Petit. Ce que Milosz ne peut pas dire dans cette biographie officielle, c’est ce qu’il confiera à Petras Klimas, son successeur et ami à la légation de Lituanie. À l’âge de 16 ans, il assista au mariage de ses parents, à l’église polonaise de Paris, Marie Rosenthal ayant été baptisée catholique pour la circonstance, deux jours auparavant. Ce fut, dit-il, « la tragédie de sa vie ». À Christian Gauss, autre confident, il avouera sa tentative de suicide, quelques années après.\r
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Milosz connaît une période difficile. Il se tourne alors vers la création littéraire.\r
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Dans un recueil intitulé Les Sept Solitudes (1906), il chante « un pays d’enfance retrouvée en larmes ». Dans le même temps, il écrit un drame violent, Scènes de Don Juan, dans lequel un fils dit toute sa haine envers son père et son dégoût de la vie. De 1902 à 1906, il séjourne à Czéréïa où meurt le père. À Christian Gauss, ami d’origine allemande, il décrit ses occupations : « L’été, je monte à cheval et fais des vers par milliers, l’hiver, je vais en traîneau et relis Kant, Shopenhauer et Platon, en fumant ma pipe ». Il ajoute : « Dans deux ans, j’aurai un petit château tout neuf, alors Vous serez obligé de venir passer quelques mois chez moi… Je n’os

Florent Couao-Zotti

Florent Couao-Zotti

Journaliste culturel, rédacteur en chef, puis professeur, Florent Couao-Zotti a décidé depuis 2002 de consacrer tout son temps à l'écriture. Grâce à ses romans, nouvelles, pièces de théâtre, scénarios de bandes dessinées et de films, cet auteur béninois de 45 ans à la plume acérée est aujourd'hui une référence littéraire.

Georges-Olivier Châteaureynaud

Georges-Olivier Châteaureynaud

Georges-Olivier Châteaureynaud, né à Paris en 1947, est romancier et nouvelliste français

Gaston-Paul Effa

Gaston-Paul Effa

Gaston-Paul Effa est né au Cameroun en 1965 et enseigne la philosophie en Lorraine. Il a écrit Tout ce bleu (Grasset, 1996), (Grasset, 1998) Prix Erckmann-Chatrian 1998 et Grand Prix littéraire de l'Afrique noire 1998, Couleur des temps, en collaboration avec Isabelle Lebrat et Daniel Manzi (Pierron, 1999), Le cri que tu pousses ne réveillera personne (Gallimard, 2000), Icône sanctuaire de la présence, en collaboration avec Geneviève Gouverneur (Pierron, 2001).
Il a publié aux éditions du Rocher, Cheval-Roi (2001), Le Juif et l'africain (2003), La Salle des professeurs (2003). 

Velibor Colic

Velibor Colic

Écrivain bosniaque dont chaque livre rare est un chef d’œuvre. À signaler : La vie fantasmagoriquement brève et étrange d’Amadeo Modigliani (Motifs), Chronique des oubliés (Motifs), Les Bosniaques (Motifs) et Mother funker (Serpent noir).

David Herbert Lawrence

David Herbert Lawrence

David Herbert Lawrence, plus connu comme D.H. Lawrence (né le 11 septembre 1885 à Eastwood au Royaume-Uni, mort le 2 mars 1930 à Vence en France) est un écrivain britannique, auteur de nouvelles, romans, poèmes, pièces de théâtre, essais, livres de voyage, traductions et lettre.

Ses oeuvres sont une réflexion sur les effets déshumanisants de la modernité et de l'industrialisation, ce à quoi il se réfère en parlant de "monde mécanique" par opposition à un monde "organique" ou "phallique", où la "tendresse", c'est-à-dire une sexualité dépourvue de culpabilité, peut apporter un remède.

Liam O'Flaherty

Liam O'Flaherty

Liam O’Flaherty est né à Inishmore, la plus grande des îles d’Aran, sur les côtes d’Irlande, en 1896. En 1915, il s’engage dans la Garde irlandaise. Victime d’un traumatisme grave à la suite de l’explosion d’un obus, il fut renvoyé dans ses foyers. Il est l’auteur d’une quinzaine de romans, parmi lesquels Le Mouchard, adapté au cinéma par John Huston, et de plusieurs recueils de nouvelles. Sont notamment disponibles en français : Insurrection (éd. Joëlle Losfeld, 1994) et L’Assassin (Rivages/noir, 1996) ainsi qu’un pamphlet humoristique sur l’Irlande : Le Guide du touriste en Irlande (Anatolia, 1993) et un récit autobiographique : A mes ennemis ce poignard (Rocher/Anatolia, 1998). Il est considéré aujourd’hui comme l’un des plus grands écrivains irlandais du siècle.

Kenji Miyazawa

Kenji Miyazawa

Kenji Miyazawa (1896-1933) est l'un des plus grands écrivains japonais du XXe siècle. Il écrit ses contes dans les années vingt ou trente, à une époque où il se passionne pour l'astrologie et la cosmologie. Ainsi Train de nuit dans la voie lactée, récit qui se déroule pendant la nuit de la fête du Centaure, égare le lecteur dans un monde où le réel se dissout, un monde merveilleux, féerique. Ingénieur agricole, il consacre sa vie à l'amélioration des conditions de vie des paysans. Il s'intéresse aussi à la science, aux religions, à la musique. Génie solitaire, épris d'absolu, fervent bouddhiste, il conçoit la littérature comme une mission. Ses contes, écrits pour tous, n'ont pas pour but de divertir les enfants mais plutôt de parler à ce qu'il y a d'universel en l'homme.

Mary Frances Kennedy Fisher

Mary Frances Kennedy Fisher

"Elle avait cette beauté qui dompte et attire les appareils photos, ce glamour gourmand. Sa littérature est savoureuse. Elle fuse. Elle réfléchit tout haut, voit dans le ventre d'une terrine la nourriture de perpétuelles métaphores. Elle nous dit des choses qui, à force de futilité, de don et d'attention, reviennent à parler de confort et de dignité. Ce qui nous importe". François Simon, le Magazine littéraire, 01.11.2008

Roland Cailleux

Roland Cailleux

Roland Cailleux (1908-1980) est l’auteur de :\r
La Religion du cœur, Grasset, 1985\r
À moi-même inconnu, Albin Michel, 1978 (épuisé)\r
Saint-Genès, ou La Vie brève ; Gallimard, 1943 (épuisé)\r
\r
Une Lecture a paru aux éditions Gallimard en 1949.

Manohar Malgonkar

Manohar Malgonkar

Né en 1913 sur la côte ouest de l’Inde, Manohar Malgonkar combat durant la Seconde Guerre mondiale dans les troupes alliées comme officier d’infanterie puis à l’état-major. Il se consacre après-guerre à l’écriture. Auteur d’une quinzaine de romans, publiés à partir des années 1950 en Grande-Bretagne et aux États-Unis, il est l’un des grands écrivains indiens de langue anglaise. Les éditions du Rocher ont déjà publié dans la même collection La Fureur du Gange (2004 ; rééd. Motifs) et Le Vent du diable (2006).

Ivo Andric

Ivo Andric

Ivo Andric est né à Travnik en 1892. Il a pris une part active au mouvement national Yougoslave, ce qui lui a valu d’être emprisonné et l’a contraint à l’exil. Après une carrière de diplomate, il s’est consacré à son œuvre toute entière dédiée à son pays, la Bosnie. Il a reçu le prix Nobel de littérature en 1961.

Didier Goupil

Didier Goupil

Didier Goupil est né à Paris en 1963, et vit actuellement à Toulouse.
Professeur de lettres, il est aussi scénariste et dramaturge.
Son premier ouvrage, « Maleterre » un recueil de nouvelles, a reçu le prix Thyde Monnier de la Société des Gens de Lettres. « Femme du monde », son roman paru en 2001 chez Balland, a fait l’objet d’une pièce radiophonique produite par France Culture, et d’une adaptation théâtrale, avant d’être réédité en 2003 au Serpent à plumes : une écriture épurée et ciselée pour décrire le portrait d’une femme née avec le 20ème siècle. Son dernier roman, "Castro est mort", est paru aux éditions du Rocher.

Emmanuel Dongala

Emmanuel Dongala

Emmanuel Dongala est né le 16 juillet 1941 à Alindao (République centrafricaine) de père congolais et de mère centrafricaine. Il est diplômé Master of Sciences de la Rutgers University (U.S.A.) et Docteur ès Sciences de l'Université de Montpellier (France). Il a enseigné la chimie à la faculté des sciences de Brazzaville jusqu'à la guerre civile qui a ravagé le Congo en 1997. A Brazaville, il avait fondé en 1981 le Théâtre de l’Eclair, compagnie avec laquelle il avait monté plusieurs pièces d’auteurs congolais ou étrangers. Il avait également présidé l'Association nationale des écrivains du Congo. Il vit aujourd'hui aux États-Unis où il est professeur de chimie à Simons' Rock Collège, dans le Massachusetts, et professeur de littérature africaine francophone à Bard College dans l'état de New-York. Emmanuel Dongala est lauréat du Prix Fonlon-Nichols d'excellence littéraire 2003. La Bourse de Beaumarchais lui avait été attribuée en 1992.

Louis-Philippe Dalembert

Louis-Philippe Dalembert

Louis-Philippe Dalembert est né en Haiti en 1962, à Port-au-Prince. Grand amateur de voyages, ce vagabond, comme il se définit lui-même, a vécu une dizaine d’années à Paris, où il a réalisé ses études universitaires et exercé la profession de journaliste. En 1989, il a obtenu pour Et le soleil se souvient le Grand prix de poésie de la ville d’Angers (Éditions de l’Harmattan), et en 1999 le prix RFO pour L’Autre face à la mer. Dalembert élabore depuis une œuvre aux thématique récurrentes : tant sa poésie que sa prose sont marquées des sceaux de l’enfance et du voyage, du vagabondage comme métaphore du passage à l’âge adulte.
Parus dans la collection Motifs : Le crayon du bon Dieu n’a pas de gomme, L’Autre face à la mer, Le Songe d’une photo d’enfance.

Henry James

Henry James

"Henry James, né à New York le 15 avril 1843 et mort à Londres le 28 février 1916, est un écrivain américain, naturalisé britannique à la fin de sa vie.\r
Figure majeure du réalisme littéraire du XIXe siècle, il est considéré comme le maître de la nouvelle et du roman par de nombreux universitaires pour le grand raffinement de son écriture. Ayant longtemps vécu en Angleterre, il devient un sujet britannique peu avant sa mort. On le connaît surtout pour une série de romans importants dans lesquels il décrit la rencontre de l'Amérique avec l'Europe. Ses intrigues traitent de relations personnelles et l'exercice du pouvoir qu'elles impliquent, ainsi que d'autres questions morales. En adoptant le point de vue d'un personnage central de l'histoire, il explore les phénomènes de conscience et de perception. Le style de ses œuvres tardives l'ont fait comparer à un peintre impressionniste.\r
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James voulait convaincre les écrivains britanniques et américains de présenter leur vision du monde avec la même liberté que les auteurs français. Son usage imaginatif du point de vue narratif, du monologue intérieur et du narrateur mensonger dans ses propres nouvelles et romans apporta une nouvelle profondeur et un regain d'intérêt à la fiction réaliste, et préfigure les œuvres modernes du XXe siècle. En addition de son imposante œuvre fictionnelle, cet auteur prolifique produisit également de nombreux articles, des livres de voyage, de biographie, d'autobiographie, et de critique mais aussi des pièces de théâtre, dont certaines furent montés de son vivant avec un succès relatif. Son œuvre dramatique aurait profondément influencé ses dernières productions littéraires.\r
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Henry James, 8 ans, avec son père, Henry James, Sr. — daguerréotype de Mathew Brady, 1854Henry James est né le 15 avril 1843 à New York de Henry James Sr., l'un des intellectuels les plus célèbres du pays au milieu du XIXe siècle et Mary Robertson Walsh. Il est le second des cinq enfants (William, né en 1842, Garth Wilkinson, né en 1845, Robertson, né en 1846, et Alice née en 1848) . La fortune acquise par son grand-père, émigré irlandais arrivé aux États-Unis en 1789, avait mis la famille à l'abri des servitudes de la vie quotidienne. Son frère aîné, William James, deviendra professeur à Harvard et se fera connaître pour sa philosophie pragmatiste. Malgré des liens solides avec Henry, la rivalité entre les deux frères créa toujours des conflits psychiques latents.\r
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Dans sa jeunesse, James voyage continuellement entre l'Europe et l'Amérique, éduqué par des tuteurs à Genève, Londres, Paris, Bologne et Bonn. Dès l'enfance, il lit les classiques des littératures anglaise, américaine, française et allemande mais aussi les traductions des classiques russes. Après un séjour de cinq ans en Europe, la famille s'établit, en 1860, en Nouvelle-Angleterre où elle demeura pendant la guerre civile. À l'âge de 19 ans, il est briévement inscrit à la Faculté de droit de Harvard, rapidement abandonnée face au désir d'être « tout simplement littéraire ». Il publie anonymement sa première nouvelle, A Tragedy of Errors, ainsi que des comptes-rendus critiques destinés à des revues. The story of a Year, sa première nouvelle signée, paraît dans le numéro de mars 1865 de l'Atlantic Monthly.\r
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De février 1869 au printemps 1870, James voyage en Europe, d'abord en Angleterre, puis en France, en Suisse et en Italie. De retour à Cambridge, il publie son premier roman Watch and Ward (Le regard aux aguets), écrit entre Venise et Paris. De mai 1872 à mars 1874, il accompagne sa sœur Alice et sa tante en Europe où il écrit des comptes rendus de voyage pour The Nation. Il commence à Rome l'écriture de son deuxième roman Roderick Hudson, publié à partir de janvier 1875 dans l' Atlantic Monthly, qui inaugure le thème « international » de la confrontation des cultures d'une Europe raffinée et souvent amorale et d'une Amérique plus fruste, mais plus droite. À cette époque, il aborde aussi le genre fantastique avec la nouvelle Le dernier des Valerii (1874), inspirée de Mérimée, avant de trouver sa voie propre dans les histoires de fantômes (Ghost Tales), où il excelle, comme le prouve notamment Le tour d'écrou (1898).\r
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Après quelques mois à New York, il s'embarque à nouveau pour l'Europe le 20 octobre 1875. Après un séjour à Paris, où il se lie d'amitié avec Tourgueniev et rencontre Flaubert, Zola, Maupassant et Daudet, il s'installe, en juillet 1876, à Londres. Les cinq années qu'il y passe seront fécondes : outre de nombreuses nouvelles, il publie The American (1877), The Europeans (1878), un essai sur les poètes et romanciers français (French Poets and Novelists, 1878)... Daisy Miller, publié en 1878, lui vaut la renommée des deux côtés de l'atlantique. Après Washington Square (1880), The Portrait of a Lady est souvent considéré comme une conclusion magistrale de la première manière de James.\r
Sa mère décède en janvier 1882, alors qu

Barbara Couvert

Barbara Couvert

Barbara Couvert est Gestalt-thérapeute et psycho-généalogiste.

Bernard Fauconnier

Bernard Fauconnier

Bernard Fauconnier est romancier. Il a également publié plusieurs biographies, parmi lesquelles Platon (Folio biographies, 2019).

Nina Canault

Nina Canault

Nina Canault est journaliste scientifique et philosophe.

Abdourahman A. Waberi

Abdourahman A. Waberi

Abdourahman A. Waberi, né en 1965 dans la ville de Djibouti, est un écrivain djiboutien d'expression française. Il a écrit deux ouvrages au Serpent à Plumes, Le Pays sans ombre (nouvelles), 1994, et Cahier nomade (nouvelles), 1996.

Patrick Boman

Patrick Boman

Patrick Boman (né en 1948 à Stockholm) est un écrivain de langue française, de père suédois et de mère française. Voyageur impénitent, d'une curiosité universelle, Patrick Boman est un observateur aigu des mœurs de ses contemporains et un moraliste distancié à la manière du XVIIIe siècle, exprimant dans des récits à la fois truculents et profonds une vision du monde d'un humanisme teinté de pessimisme.

Sa série Peabody, aux éditions Picquier, met en scène un officier de police de L'Empire des Indes très peu politiquement correct. A la charnière des XIXe siècle et XXe siècle siècles, l'inspecteur Josaphat Mencius Peabody dénoue des intrigues souvent macabres en se souciant moins d'épargner l'arrogance de ses compatriotes que de rendre une justice équitable envers les autochtones.

João-Ubaldo Ribeiro

João-Ubaldo Ribeiro

Joao Ubaldo Ribeiro est né en 1941 dans l'Etat de Bahia. D'abord professeur de sciences politiques, puis journaliste, il se consacre désormais à l'écriture. Il est l'auteur de plusieurs romans, parmi eux la fameuse saga Vive le peuple brésilien.

Albert Londres

Albert Londres

Albert Londres (1884-1932) publie son premier recueil de poèmes en 1904, et écrit occasionnellement des articles pour des journaux de sa région, avant de devenir correspondant parisien du journal lyonnais Le Salut Public. En 1906, il commence sa carrière de journaliste parlementaire au Matin, mais il ne signe pas encore ses papiers. Lorsque la guerre est déclarée en 1914, Albert Londres devient correspondant militaire pour le journal au ministère de la Guerre. Correspondant de guerre par la suite, il est envoyé à Reims lors du bombardement de la ville, au côté du photographe Moreau. Son premier grand article narre l'incendie de la cathédrale le 19 septembre 1914. Commencent ensuite les reportages à l'étranger. Dès 1923, sa notoriété ne cesse de grandir et ses reportages commencent à être publiés sous forme de livres par Albin Michel. Albert Londres meurt dans l'incendie du paquebot Georges Philippar, qui le ramenait de Chine où il avait effectué une longue enquête.

Natsumé Sôseki

Natsumé Sôseki

Natsume Sôseki (1867-1916) est l'un des plus grands écrivains japonais du XIXe siècle. Ses textes les plus célèbres sont Je suis un chat (Gallimard), Botchan (Le Serpent à Plumes), Oreiller d'herbes (Rivages poche), Le Mineur (Le Livre de Poche), Sanshirô (Gallimard), Et puis (Le Serpent à Plumes), Le Pauvre Cœur des hommes (Gallimard).

Tanella Boni

Tanella Boni

Tanella Boni est une écrivaine ivoirienne francophone, née à Abidjan (Côte d'Ivoire) en 1954. Professeur de philosophie à l’université de Cocody à Abidjan, elle est poète, romancière, nouvelliste et critique. Elle écrit également des livres pour enfants. En 2005, elle reçoit le Prix Ahmadou Kourouma pour son roman Matins de couvre-feu.

Mishio Takeyama

Mishio Takeyama

Mishio Takeyama (1903-1984) : professeur de littérature allemande, essayiste, traducteur de Nietzsche, d'Ibsen, de Goethe, et surtout d'Albert Schweitzer (Ma vie et ma pensée), dont les valeurs d'humanisme, de pacifisme, de respect de la vie imprègnent l'œuvre maîtresse, La Harpe de Birmanie, publiée en 1947. Inspiré par des récits authentiques de l'époque, devenu un classique de la littérature japonaise, ce texte a été couronné par le prix Manichi. Le réalisateur Kon Ichikawa l'a adapté en 1956 au cinéma. Son film a reçu le prix San Giorgio à Venise.

Alexandre Tisma

Alexandre Tisma

Par ses origines (père serbe, mère juive hongroise) et ses choix culturels, Alexandre Tisma (1923-2003) est un écrivain centre-européen de langue serbe. Le démantèlement de l'Empire austro-hongrois, l'avènement du fascisme puis du communisme sont autant des déterminantes historiques qui façonnent son destin. Ce qui caractérise son oeuvre, c'est un regard désenchanté, serein et incisif sur la société, l'histoire et les destins humains.

Clémentine Portier-Kaltenbach

Clémentine Portier-Kaltenbach

Journaliste et historienne, Clémentine Portier-Kaltenbach collabore à de nombreux journaux et émissions de radio et télévision. Elle est l'auteure d'ouvrages à succès tels que Les secrets de Paris (Vuibert, 2014) et Embrouilles familiales de l'Histoire de France (JC Lattès, 2015).

Jean Mareska

Jean Mareska

Jean Mareska a effectué une carrière de 40 ans dans l'industrie discographique (Directeur artistique, responsable de catalogues, etc...)

Philippe de Villiers

Philippe de Villiers

Énarque, Philippe de Villiers fut sous-préfet, président du Conseil Général de Vendée, ministre, fondateur du Mouvement pour la France et candidat à l'élection présidentielle. Connu comme le fondateur du parc du Puy du Fou, il est aussi l'auteur d'essais et de romans historiques.

Patrick Sabatier

Patrick Sabatier

Patrick Sabatier est animateur et producteur d'émissions cultes qui ont marqué l'histoire de la télévision française comme Avis de Recherche, Porte-Bonheur, Le Jeu de la Vérité ou encore Atout Coeur. Il renoue aujourd'hui avec ses premières amours, la radio, en rejoignant Europe 1, où il reçoit chaque semaine une personnalité dans sa nouvelle émission : L'invité en questions.

Lafcadio Hearn

Lafcadio Hearn

Né en 1850 en Grèce, d'un chirurgien de la marine anglaise et d'une Grecque ; abandonné très tôt par son père puis par sa mère, élevé au Pays de Galles par une vieille tante, éborgné dès l'adolescence par un accident qui le coupa un peu plus des autres, Lafcadio Hearn est le déraciné type. Rejeté par sa famille anglaise, à 16 ans, il sera livré à lui-même et à la misère de bonne heure. Émigré aux Etats-Unis à vingt et un ans, il y connaît, malgré divers emplois dans le journalisme, une existence misérable. En quête d'un idéal inaccessible, et cherchant désespérant à s'identifier à une culture, il croit y parvenir lors d'un séjour de sept années à la Nouvelle Orléans, suivi d'une tentative d'établissement à la Martinique. Le hasard d'un reportage au Japon lui fait découvrir dans ce pays le havre de grâce qu'il n'espérait plus. Converti au bouddhisme, époux d'une japonaise qui lui donna plusieurs enfants, il connut un bref mais intense apaisement. Harmonie dont le grand connaisseur avait deviné le sens en recueillant ces contes. C'est leur message d'espoir qu'il cherche ainsi à communiquer, sans rancune, à ces hommes d'Occident qui n'avaient pas su le reconnaître pour un de leurs.

Charles Dickens

Charles Dickens

Charles John Huffam Dickens, né à Portsmouth dans le comté du Hampshire le 7 février 1812, mort à Gad's Hill Place (en), Higham (en), dans le Kent, le 9 juin 1870, est un romancier britannique, auteur notamment de David Copperfield et d’Oliver Twist. Il compte parmi les écrivains anglais les plus populaires du XIXe siècle, ses œuvres sont toujours régulièrement rééditées et font l’objet d’adaptations au cinéma et à la télévision.\r
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Issu d'une famille peu fortunée, Charles Dickens est né à Landport, petit faubourg de Portsmouth, le 7 février 1812. Son père est alors chargé de faire la paye des équipages de la Navy. En 1815, la famille Dickens déménagea à Londres, puis à Chatham en 1817. Les revenus paternels diminuent alors significativement. Ce furent les meilleures années de l'enfance de Charles. En 1822, la famille revient à Londres et s'installe à Camden Town.\r
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Faute d'argent, Charles, qui avait connu une scolarité chaotique, doit quitter l'école et, en 1824, travailler dans un entrepôt de cirage et teintures dirigé par un proche de la famille et où il est employé à coller des étiquettes sur des flacons. Cette expérience, puis l'emprisonnement de son père pour dettes (40 livres sterling réclamées par un boulanger des environs), marquent profondément l'enfant de douze ans. John Dickens fera finalement 14 semaines de prison à Marshalsea (en), mais sa situation financière sera toujours précaire, en dépit de la régularité de ses revenus. Ce père impécunieux a inspiré l'un des personnages les plus truculents de David Copperfield, Mr Micawber, charmeur mais irresponsable. Une fois les problèmes de son père (temporairement) résolus, Charles fréquentera de 1824 à 1827 une école privée, la Wellington House Academy.\r
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À la fin de ses études, il devient successivement clerc d'avoué, reporter sténographe dans les cours de justice, puis reporter parlementaire.\r
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À l'été ou l'automne 1833, il commence à écrire des histoires qu'il fait publier dans des journaux et des magazines. Les premiers textes furent publiés (gratuitement) dans le Monthly Magazine, un périodique sans grande réputation. Ces récits furent republiés plus tard sous le titre de Sketches by 'Boz (Esquisses par 'Boz).\r
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En 1836, commence la publication, sous forme de feuilletons mensuels (monthly instalments), des Aventures de M. Pickwick (Pickwick Papers), chef-d'œuvre d'humour dont le succès est immédiat. Avant que Pickwick ne s'achève, Dickens, devenu en 1836 éditeur du Recueil de Bentley[4]avait entamé la publication d'un nouveau feuilleton Oliver Twist (1837-1839).\r
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En avril 1836, il épouse la fille du rédacteur en chef de l'Evening Chronicle, Catherine Hogarth, qui lui donnera 10 enfants de 1837 à 1852.\r
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Dickens publie La Vie et les aventures de Nicolas Nickleby de 1838 à 1839 en revue mensuelle, puis, en épisodes hebdomadaires, Le Magasin d’antiquités (The Old Curiosity Shop) de 1840 à 1841 et Barnabé Rudge (Barnaby Rudge) en 1841. Il visite l'Amérique en 1842 et publie ses observations dès son retour dans ses Notes américaines (American Notes), et inclut un épisode américain dans La Vie et les aventures de Martin Chuzzlewit (1843 à 1844).\r
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Le premier de ses cinq « livres de Noël », Un chant de Noël (A Christmas Carol) voit le jour en 1843 et le livre de voyage Images d'Italie (Pictures from Italy) en 1846. Cette même année, il crée un quotidien The Daily News.\r
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Puis ce fut Dombey et fils (Dombey and Son), diffusé en feuilleton de 1846 à 1848, suivi en 1849-1850 de « l'enfant préféré de Dickens », David Copperfield, fondé en grande partie sur la vie même de l'auteur, surtout en sa première moitié. Viennent ensuite La Maison Désolée (Bleak House) de 1852 à 1853, caractérisé par un double narrative, c'est-à-dire un récit à la troisième personne et un autre à la première, entremêlant leur voix de chapitre à chapitre mais de façon irrégulière, puis Les Temps difficiles (Hard Times), l'un des premiers romans industriels en 1854 et La Petite Dorrit (Little Dorrit) de 1855 à 1857.\r
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Dickens achète une maison de campagne à Gad's Hill près de Rochester en 1856 et il se sépare de sa femme en 1858.\r
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Il retourne au roman historique avec Le Conte de deux cités (A Tale of two Cities) en 1859, dont l'intrigue est liée à la Révolution française, et à l'utilisation de la première personne dans Les Grandes Espérances (Great Expectations), que beaucoup de critiques et de lecteurs saluent comme son meilleur roman, de 1860 à 1861.\r
Son dernier roman complet, Notre ami commun (Our Mutual Friend), est publié de 1864 à 1865. Le Mystère d’Edwin Drood (The Mystery of Edwin Drood) reste inachevé à la mort de Dickens le 9 juin 1870.\r
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Il meurt, riche et célèbre, à cinquante-huit ans, épuisé par les incessantes tournées de lecture publique de ses œuvres, et est inhumé dans le coin des poètes (Poets' Corner) à l'abbaye de Westmin

Maxence Van der Meersch

Maxence Van der Meersch

Maxence Van der Meersch (1907-1951) abandonne rapidement son métier d'avocat pour écrire. Il n'a pas son pareil pour dépeindre la vie des gens modestes du Nord.

Jane Austen

Jane Austen

Née dans le village de Steventon, dans le Hampshire, Jane Austen (16 décembre 1775, Steventon, Hampshire - 18 juillet 1817, Winchester) est l'avant-dernière et deuxième fille d'une fratrie de huit enfants. Son père, George Austen, est pasteur ; sa mère, Cassandra Austen née Leigh, compte parmi ses ancêtres sir Thomas Leigh qui fut lord-maire au temps de la reine Elisabeth. Les revenus de la famille Austen sont modestes mais confortables ; leur maison de deux étages et un grenier, le Rectory, est entourée d'arbres, d'herbes ainsi que d'une grange.\r
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De la jeune Jane Austen on sait que comme la plupart des héroïnes de ses romans, elle pouvait parfois préférer battre la campagne ou se rouler dans l'herbe du haut d'une pente ; en compagnie de son frère Henry (d'un an son aîné) ou de sa sœur Cassandra elle vivait là des activités moins convenables pour une fillette de l'époque que de coudre, jouer du piano, ou chanter.\r
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L'éducation de Jane ne diffère pas de celle donnée à toute jeune fille de la Grande-Bretagne du XVIIIe siècle ; elle consiste en occupations artistiques et ménagères, indispensables pour la préparer à son avenir, le mariage. De fait, elle apprend le français et l'italien, le chant (sans enthousiasme), le dessin, la couture et la broderie, le piano et la danse. Evidemment, de toutes ces activités, sa préférée est de loin la lecture. Les petits Austen avaient également pour passion le théâtre ; la grange, l'été, leur servait de scène.\r
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En 1782, Cassandra et Jane (qui dès lors ne se quittèrent plus de leur vie) furent envoyées à l'école, d'abord à Oxford, puis à Southampton, enfin à l'Abbey School de Reading. Les études leur laissaient beaucoup de temps libre, puisque les fillettes n'avaient qu'une ou deux heures de travail chaque matin. De retour au Rectory, les deux sœurs complétèrent leur éducation grâce aux conversations familiales et à la bibliothèque paternelle qui était remarquablement fournie et à laquelle elles semblent avoir eu un accès sans restrictions.\r
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La famille Austen est friande de romans, qui paraissent à cette époque par centaines. De plus, tout le monde a pour loisir l'écriture : M. Austen rédige ses sermons, sa femme, des vers ; les frères, tous anciens étudiants d'Oxford, des essais pour les journaux étudiants de l'université ; tous touchent à la pièce de théâtre. Jane Austen commence très tôt à écrire, encouragée par l'exemple familial. Elle s'oriente vers le récit, s'inspirant des romans sentimentaux qui constituent le fonds des bibliothèques. Les œuvres de jeunesse qui ont été conservées, copiées à la main en trois cahiers intitulés Volume I,II et III, ont été écrites sans doute entre la douzième et la dix-septième année de l'auteur.\r
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En 1795, Jane Austen commence un roman intitulé Elinor et Marianne, première version de ce qui allait être Raison et sentiments. Dans la foulée, elle écrit First Impressions, qui deviendra Orgueil et préjugés. Enfin en 1798, elle écrit Northanger Abbey, sous le premier titre de Susan. Ces trois romans majeurs sont écrits entre vingt et vingt-cinq ans. Son père tente de faire publier First Impressions, sans succès. Les œuvres de Jane Austen ne sortent pas du cercle familial pour le moment.\r
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En 1800, M. Austen décide de quitter le Hampshire pour se retirer à Bath avec sa famille. Jane, à qui la vie à la campagne plaisait tant, n'aima pas être confinée dans cette ville. Elle écrit peu à cette période de sa vie, entreprend en 1805 un roman qu'elle abandonne en cours de route, The Watsons, mais malgré cela, Bath joue un rôle important dans son œuvre. Deux de ses romans se déroulent en grande partie à Bath, Northanger Abbey et Persuasion et la ville, autant que les habitudes de ses habitants et résidents de passage (car Bath est célèbre pour ses thermes), y sont dépeints avec précision.\r
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Le 21 janvier 1805, la mort de M. Austen met les femmes de la famille dans une situation peu confortable. Comme souvent au XIXe siècle au Royaume-Uni, elles devront dépendre de la générosité des frères Austen. Et il faut pour Cassandra et Jane abandonner tout espoir de mariage, et connaître le destin fréquent de bien des femmes de l'époque : être vieilles filles. Dear Aunt Jane s'occupe ainsi de ses nombreux neveux et nièces, les distrayant et les éduquant à l'occasion.\r
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En 1808, les trois femmes quittent Bath et s'installent, après des passages à Southampton et à Clifton, dans le village de Chawton, entre Salisbury et Winchester. C'est là que l'œuvre de Jane Austen telle qu’elle est connue a été écrite.\r
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En 1809, Jane Austen parvient à racheter le manuscrit de Susan, autrefois vendu à l'éditeur Crosby. Puis deux ans plus tard, Raison et sentiments est accepté par l’éditeur londonien Thomas Egerton. La première édition, d’un peu moins de mille exemplaires, est écoulée en vingt mois, et Jane peut co

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